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Cdtheque Idéale - Afficher les éléments par tag : Bach JS

Artistes : Akiko Suwanai, violon
Genre : Musique de chambre
 

Possédant la version numérique de cet album au format HiRes 24/192, je me trouve dans une position privilégiée pour témoigner de son indéniable excellence. Il est sans aucun doute l'un des violons les plus sublimes à avoir jamais caressé mes oreilles, et cela, en grande partie grâce à sa qualité d'enregistrement exceptionnelle.

 Lorsque j'ai fait l'acquisition de cette œuvre sous l'étiquette Decca, ce fut véritablement une renaissance de l'expérience auditive des œuvres pour violon solo de Bach. Je fus littéralement transporté dans un monde de ravissement, et je ne saurais exagérer l'impact profond que cette interprétation a eu sur moi.

Quelques mois plus tard, le plaisir de l'écoute de ce disque perdure sans faiblir, et c'est là le signe incontestable d'une interprétation remarquable. À mes yeux, il s'agit là de l'une des versions les plus prestigieuses disponibles sur le marché, ce qui est d'autant plus impressionnant compte tenu du nombre de grands violonistes qui se sont attaqués à ce monument de la musique.

Je ne saurais trop insister sur la nécessité d'acquérir et d'écouter cette œuvre de toute urgence, car elle représente véritablement une expérience musicale incontournable.

 

 

Note Technique :

17/20 [HD192]

Référence :  Decca
Année : 

12/03/2013

Liens :  Découvrir sur QOBUZ

Compositeur : Jean Sébastien Bach 
Piano : Glenn Gould
Genre : Baroque

 

"Les Variations Goldberg constituent une œuvre pour clavecin composée par Johann Sebastian Bach portant le numéro 988 dans le catalogue BWV. Cette œuvre, composée au plus tard en 1740, constitue la partie finale - et la clef de voûte - de la Clavier-Übung publiée à Nuremberg par Balthasar Schmidt. Elles représentent aussi un des sommets de la forme « thème avec variations », et une des pièces les plus importantes écrites pour clavier. L'œuvre est d'une richesse extraordinaire de formes, d'harmonies, de rythmes, d'expression et de raffinement technique, le tout basé sur une technique contrapuntique inégalable." (Wikipedia)

Une des rares œuvres re-enregistrées par Gould. Interprétation plus classique, plus sobre et plus lente que celle de 1955 - et avec la plupart des reprises. Les séances d'enregistrement ont donné lieu à un film de Bruno Monsaingeon.

 

Note technique : : 12/20
Enregistrement "spécial" selon les désirs de l'artiste
Référence :  Sony Classical 52619
Année :  avril/mai 1981 New York
Liens :  

 

Artistes : Philippe herreweghe, Chœur Et Orchestre Du Collegium Vocale Gent...
Genre : Musique Baroque 

 

"Depuis plus de vingt ans, le chef flamand Philippe Herreweghe ne cesse d'explorer les mystérieuses et fascinantes beautés de la musique de Bach, nous offrant souvent des interprétations de référence incontournables. Perfectionniste, il n'hésite pas à remettre l'ouvrage sur le métier, pour en peaufiner l'interprétation. C'est ainsi qu'il a enregistré par deux fois la Messe en si et la Passion selon saint Matthieu. Cette fois, il a choisi de se pencher à nouveau sur la Passion selon saint Jean, quatorze ans après sa première version. Une gigantesque cathédrale sonore, qui reste pour lui l'œuvre centrale de Bach. Le cantor de Leipzig a lui-même composé quatre moutures différentes de cette Passion, entre 1724 et 1747. Herreweghe a opté pour la version de 1725, plus lyrique et théâtrale. Habituellement plus réservé, il nous offre une vision éminemment dramatique, fougueuse, passionnée, à l'humanité radieuse et sereine. Il a réuni, enlacée dans les cordes suaves et les voix célestes du Collegium Vocale de Gand, une distribution exemplaire, avec l'Évangéliste de Mark Padmore, le Jésus de Michael Volle, la soprano Sibylla Rubens, la basse Sebastian Noack et le contre-ténor Andreas Scholl. --Franck Erikson"

 

"Après avoir enregistré la première version de la Johannes-Passion (celle de 1724) en 1987, Herreweghe a choisi, en 2001, d'en enregistrer la seconde version : celle de 1725.

La différence la plus remarquable entre ces deux versions est la suivante : tandis que la version de 1724 s'ouvre sur le sublime chœur " Herr, unser Herrscher ", la version de 1725 s'ouvre sur le chœur " O Mensch, bewein' dein Sünde grob " qui est le chœur qui conclut la première partie de la Matthäus-Passion et qui, quoique lui aussi magnifique, ne peut pas faire oublier le premier.
Ainsi, pour ce seul motif, plusieurs risquent d'être déçus par cet enregistrement. Pourtant, il est exceptionnel et, à bien des égards, très supérieur à celui de 1987. La direction de Herreweghe, d'abord, est beaucoup plus dynamique et vivante, beaucoup plus urgente qu'en 1987. L'évangéliste, ensuite, Mark Padmore, est l'un des plus extraordinaires que j'aie pu entendre : son interprétation est vraiment habitée, soulevée par une force et un drame fascinants (écoutez-le notamment dans le n° 23a-g !). C'est le même Mark Padmore qui chante les airs de ténors, notamment le splendide " Ach windet euch nicht so " qui n'existe pas dans la version de 1724. Enfin les autres solistes ainsi que le chœur sont aussi remarquables : écoutez par exemple le " Es ist vollbracht " d'Andreas Scholl...
Bref, il faut connaître la version de 1724 et tout particulièrement le chœur " Herr, unser Herrscher ", mais cet enregistrement de la version de 1725 n'est pas moins indispensable parce qu'il est d'une beauté et d'une puissance que l'on n'entend pas ailleurs."

 

 

Note Technique :

15/20 (CD)

Référence :  Harmonia Mundi
Année :  2001
Liens :  QOBUZ